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CAS DE VIOL ET DE SÉQUESTRATION MACABRE A KINSHASA

Photo du rédacteur: Peter MatondoPeter Matondo

Les auteurs des viols à Kinshasa n’ont pas encore dit leur dernier mot : une enfant de 13 ans a été séquestrée et violée pendant plus de trois mois par son voisin âgé de 38 ans. Les faits se sont déroulés au quartier Kindele dans la commune de Mont Ngafula.

En effet, la petite fille infortunée a fait les frais de sa serviabilité  à l’égard du voisin. C’est en acceptant d’effectuer quelques tâches ménagères chez le voisin que ce dernier l’a enfermé dans une des chambres de sa maison sans que les parents de la victime se doutent de quoi que ce soit. Durant toute la période de son supplice, elle a subi un traitement des plus dégradants, dignes d’un autre âge. Son bourreau lui administrait des somnifères et des drogues pour la maintenir dans un état d’inconscience permanent afin de mieux assouvir ses instincts sexuels bestiaux.  Après avoir assouvi ses pulsions, le violeur compulsif ira abandonner son « jouet » à Yolo Kapela dans la commune de Kalamu, bien droguée et inconsciente. C’est là que la Croix Rouge l’a retrouvée. Acheminée à l’hôpital Saint Joseph elle y sera traitée et reprendra conscience. Elle a relaté l’ignoble expérience qu’elle a vécue durant plus de 90 jours de séquestration. Actuellement elle  est prise en charge médicalement dans un hôpital de la place.

Le criminel a été arrêté. Avec l’assistance de la LIZADEEL, le dossier a été transféré au parquet de  Kinshasa Gombe où l’affaire est en instruction.

Ce fait macabre remet en surface la nécessité du renforcement de la surveillance et de la protection constante des parents sur les enfants. La vigilance policière aussi doit être relevée pour une sécurité de proximité effective de la population afin de venir à bout de ces abus.

Nous espérons que la justice sera rendue comme il se doit et que le violeur subira la loi dans toute sa rigueur. Nous devons tous nous insurger contre ces actes odieux qui doivent être sévèrement condamnés afin de dissuader d’autres potentiels violeurs.  La guerre contre les viols et violences sexuelles est donc loin d’être terminée. Nous sommes tous appelés à y prendre une part active et soutenue.

                                                                                                             Sara PANGASUDI

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