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- KINSHASA : UNE MINEURE A ETE VIOLEE PAR DEUX GARCONS DANS LA COMMUNE DE KIMBANSEKE
Une fillette âgée de 13 ans a été victime de violences sexuelles par deux garçons, tous d’environs 20 ans dans la commune de KIMBANSEKE. Les deux infortunés seraient appréhendés et détenus préventivement au CPRK, après que la famille de la survivante ait porté plainte au commissariat de KIMBANSEKE. Selon la victime, ses violeurs commencèrent d’abord par la violenter au coin d’une avenue vers 18h alors qu’elle revenait d’une source d’eau. Apres quelques minutes de résistances, ceux-ci réussirent à la trainer dans une maison inachevée et abuser sexuellement d’elle. Par ailleurs, les parents de la victime viennent de saisir les services de la LIZADEEL pour une éventuelle assistance psychologique de la victime, mais aussi judiciaire pour que la justice soit faite. YVES NSIALA/ Chargé de la communication à la LIZADEEL
- Décès du Pasteur Baruti : Des personnalités civiles et religieuses regrettent le départ d’un homme au « cœur rempli de persévérance » (Témoignages)
Le Pasteur responsable de l’église du message de temps de la fin » Tabernacle Baruti », Léonard Baruti Kasongo, n’est plus du monde terrestre depuis le premier jour du mois de juin 2024. Plusieurs personnalités religieuses et civiles retiennent du pasteur Baruti, un « homme de Dieu bourré de plusieurs qualités ». Ces témoignages lui sont rendus à travers plusieurs canaux officiels de ces autorités. Pour le patron du groupe de presse Geopolis, Willy Kalengay, Léonard Baruti Kasongo est « un monument de la foi qui s’en va avec un immense héritage ». « Le pasteur a tout donné de ce qu’il était, ce qu’il avait en ayant consacré sa vie entière à construire un pont entre le peuple de Dieu et la volonté du Très-Haut », a-t-il écrit. Pour l’ancienne députée de la circonscription électorale de la Funa, Henriette Wamu, ce départ « laisse un vide immense parmi ses fidèles ». Le Professeur de Droit, Eddy Mwanzo, pleure cette personne auprès de qui il a réclamé bénédiction le jour où ils se sont retrouvés dans le même avion même s’il ne partage pas « la foi branhamiste ». Le responsable de la communauté Cité Béthel, Moïse Mbiye le présente comme un « modèle de travail, de persévérance et d’humilité pour plusieurs qui a servi Dieu avec zèle ». Le responsable de l’église Arche Noé quant à lui clôture cette série des témoignages en reconnaissant que le pasteur Léonard Baruti était « un baobab de l’évangile ». Le Pasteur Léonard Baruti Kasongo est décédé au Canada à l’âge de 77 ans en ayant consacré. Il a consacré 50 ans de sa vie terrestre dans l’apostolat.
- Procès sur la tentative de coup d’État en RDC : La prochaine audience renvoyée au 14 juin prochain
La prochaine audience du procès sur la tentative de coup d’État du 19 mai dernier, à Kinshasa, en Republique démocratique du Congo, est renvoyée au 14 juin prochain. C’est la décision prise par le Tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe qui statue sur cette affaire au terme de l’audience de ce vendredi 7 juin. Cette première audience tenue à la prison militaire de Ndolo, à Kinshasa, a été essentiellement consacrée à l’identification des prévenus qui sont au total au nombre de 51, parmi lesquels trois sujets américains, un belge, un britannique et un belge. Après avoir identifié personnellement les prévenus et s’être rassuré que chacun d’eux a reçu la décision de renvoi de l’auditeur ainsi que la citation comparaître, le Tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe s’est déclaré régulièrement saisi à l’égard de toutes les personnes poursuivies. Le président de la composition a informé les prévenus des faits et infractions pour lesquelles ils sont devant la barre. La prochaine audience portera certainement sur les questions de la forme, notamment celle relative à la validité des dépositions faites dans les procès verbaux tant au niveau des OPJ que l’auditeur près le Tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe. Rappelons qu’un groupe d’hommes armés ont tenté un coup d’État en RDC dans la matinée du 18 au 19 mai dernier. Ils ont d’abord attaqué la résidence de l’actuel président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, avant de s’en prendre au Palais de la Nation, siège officiel de l’institution président de la République.
- RDC : Le gouvernement Suminwa compte créer 6,4 millions d’emplois à l’horizon 2028
Le gouvernement de Judith Suminwa compte créer 6,4 millions d’emplois à l’horizon 2028. C’est ce que renseigne le document du programme d’actions qui sera présenté ce mardi 11 juin 2024 à l’Assemblée nationale. A en croire la source, pour parvenir à cet objectif, le gouvernement Suminwa compte s’appuyer sur les niches existantes. Il vise ainsi diversifier l’économie nationale pour créer davantage des emplois durables. « En ce qui concerne la création d’emplois, en attendant que les réformes à engager pour diversifier l’économie ne produisent les effets escomptés, le gouvernement va exploiter les niches d’emplois existantes pour créer un total de 6,4 millions d’emplois à l’horizon 2028 par le biais de six axes stratégiques », lit-on dans le document. Créer plus d’emplois et protéger le pouvoir d’achat des menages constitue le premier pillier du gouvernement de Judith Suminwa. Pour y parvenir, le programme se propose d’accompagner des initiatives plus structurelles visant à diversifier l’économie et à améliorer la productivité du pays. Le gouvernement Suminwa se donne ainsi pour ambition de dynamiser l’économie congolaise en créant en moyenne 1,5 million d’emplois par an de 2024 à 2030, afin d’accueillir les jeunes sur le marché du travail et de lutter contre le sous-emploi. Il compte entre autres s’appuyer sur le secteur agricole. Par le biais de l’Agenda de Transformation Agricole, le gouvernement ambitionne d’augmenter la production des chaines de valeur prioritaires du manioc, du maïs, du riz, des haricots, du soja, et du poisson en investissant dans les systèmes de production, lamécanisation, la transformation et l’accès aux marchés. Plusieurs actions sont prévues par le gouvernement Suminwa pour protéger le pouvoir d’achat de la population et relever le taux de pénétration financière de manière à contribuer efficacement au financement du développement économique. Il s’agit notamment depoursuivre de la recapitalisation de la Banque Centrale du Congo, de renforcer l’efficacité des instruments monétaires et de change notamment avec desactions urgentes destinées à stabiliser la fluctuation du taux de change dans les deux segments du marché de change, de maitriser l’évolution des prix des biens et des services en atténuant notammentla transmission des chocs à la formation du niveau général des prix et de renforcer le cadre relatif aux interventions de la BCC sur le marché de change. ADVERTISEMENT. SCROLL TO CONTINUE READING. Les autres actions annoncées sur ce registre sont notamment d’interdire toute nouvelle garantie de la BCC pour des emprunts de l’administration centrale, de renforcer la gouvernance de la BCC par l’adoption d’un plan comptable sur la base des normes IFRS et des règles de passation de marché et de lutter contre la dollarisation. Il sera également question, soutient le document, d’améliorer l’inclusion financière en instaurant notamment le marché des valeursmobilières ; d’améliorer la fiscalité dans le domaine financier et bancaire, d’initier une étude pour la création d’une banque de développement, de créer une banque de crédit agricole à capitaux congolais, decréer une banque d’investissement et de poursuivre la réforme des assurances et réassurances.
- RDC : Le Président Félix Tshisekedi investit les Gouverneurs du Kasaï, de la Tshuapa et du Kongo Central
A la suite des ordonnances présidentielles lues sur la RTNC en date du 13 juin 2024, le Président de la République Félix Tshisekedi a investi trois Gouverneurs et vices-gouverneurs des provinces issus des élections organisées par la CÉNI. Il s’agit des dirigeants des provinces de la Tshuapa, du Kasaï et du Kongo Central. Ainsi, Grâce Nkuanga Masuangi Bilolo et son adjoint Prosper Nkela Kabidi sont investis respectivement comme Gouverneur et Vice Gouverneur du Kongo central. Pour la Province du Kasaï, l’ancien conseiller du Chef de l’État au collège des mines Crispin Mukendi Bukasa prend la tête de cette province, secondé par Ley Bokele Joy comme adjoint. Dans la province de la Tshuapa, le Président de la République installe par une ordonnance Armand Iyabe Itoko comme Gouverneur et Albert le Grand Bokoko comme Vice-gouverneur. L’investiture par le Président de la République est la dernière étape après les élections intervenues le 29 avril dernier et la confirmation par les juridictions compétentes.
- Suspension de l'émission " BOSOLO NA POLITIK Officielle" du Journaliste Israël Mutombo
Suspension de l’émission “Bosolo na Politik Officielle” en RDC : Une mesure conservatoire du Kinshasa, 16 mai 2024 – Dans une décision sans précédent, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) de la République Démocratique du Congo a annoncé la suspension à titre conservatoire de l’émission télévisée “Bosolo na Politik Officielle”. Cette mesure drastique intervient pour une durée de 30 jours à compter de la notification de la présente décision, affectant ainsi toutes les chaînes de télévision opérant sur le territoire national. Contexte de la Suspension La décision du CSAC fait suite à l’épisode controversé de l’émission diffusée le 14 mai 2024, où le présentateur, Israël Mutombo, s’est livré à des attaques personnelles contre des figures politiques, notamment Monsieur Mboso Nkodia Kpwana, candidat à la Vice-présidence de l’Assemblée Nationale. Les propos tenus ont été jugés comme portant atteinte à l’honneur et à la dignité humaine, et ont été perçus comme une campagne de dénigrement en violation de la Directive du CSAC relative à la campagne électorale. Implications Légales et Réglementaires La suspension s’appuie sur plusieurs textes législatifs et réglementaires, y compris la Constitution de la RDC, la Loi organique sur le CSAC, l’Ordonnance-Loi sur les modalités d’exercice de la liberté de la presse, ainsi que le Code de Déontologie des Journalistes en RDC. Ces documents forment le socle juridique qui confère au CSAC le pouvoir de réguler les médias dans le respect des principes démocratiques et éthiques. Réactions et Conséquences Cette mesure conservatoire a suscité diverses réactions au sein de la population et des professionnels des médias. D’une part, elle souligne la nécessité de maintenir un environnement médiatique respectueux et éthique. D’autre part, elle pose la question de la liberté d’expression et du rôle des médias dans la société congolaise. Le Directeur des Programmes et le Présentateur de l’émission sont attendus au Conseil pour présenter leurs moyens de défense concernant les manquements relevés. Par ailleurs, le Procureur Général près le Conseil d’État a été sollicité pour assurer la bonne exécution de cette décision. Vers un Média Plus Responsable Le CSAC, en prenant cette décision, réaffirme son engagement à faire respecter la loi et le Code de déontologie des journalistes. Il insiste sur le rôle crucial des médias et des professionnels des médias dans la promotion d’un environnement médiatique respectueux et éthique, essentiel pour la démocratie et la cohésion sociale en RDC.
- L'élection et l'installation des membres du bureau définitif de l'Assemblée nationale auront lieu samedi 18 mai courant.Ceci ressort du communiqué du président du bureau d’âge de cette institution,
L'élection et l'installation des membres du bureau définitif de l'Assemblée nationale auront lieu samedi 18 mai courant. Ceci ressort du communiqué du président du bureau d’âge de cette institution, Christophe Mboso, publié mercredi 8 mai dans la soirée. Selon le même communiqué, ce scrutin sera précédé, le même jour, de l’audition en séance plénière des messages des candidats qui seront retenus. Dans ce document, il a précisé que cette élection va se dérouler en cinq phases, notamment : -Le dépôt des candidatures, prévu du vendredi 10 mai au lundi 13 mai -L’examen des dossiers des candidatures, mardi 14 mai -L’affichage des listes des candidats retenus, mercredi 15 mai -La campagne électorale, jeudi 16 -L’audition des messages de campagne des candidats au cours de la séance plénière, l’élection et de l’installation du bureau définitif, vendredi 16 mai. Mardi dernier, le bureau d’âge de la chambre basse du Parlement a appelé les plates formes politiques à finaliser le choix des candidats à différents postes du bureau définitif. La publication du calendrier de ces élections est effectuée un jour avant que plus de 100 députés nationaux réunis au sein de la Dynamique surveillance ont condamné et dénoncé le blocage des activités à l’Assemblée nationale entretenu par le bureau provisoire. Ces députés parlaient de violation intentionnelle du Règlement Intérieur de l’Assemblée nationale, et affirmaient se réserver le droit d’entreprendre des actions légales et démocratiques contre le Bureau provisoire endéans 72 heures.
- Lubero : le représentant des déplacés de Kanyabayonga plaide pour une assistance humanitaire urgente
Le représentant des déplacés de guerre du site de Kanyabayonga, Richard Kalume, a demandé ce weekend au Gouvernement et aux humanitaires, d’apporter une assistance humanitaire urgente aux 35 000 ménages de déplacés de guerre du site de Kanyabayonga, une commune rurale du territoire de Lubero, à une centaine de kilomètres de la ville de Butembo (Nord-Kivu). Richard Kalume affirme que ces déplacés qui fuient les combats entre les FARDC et les rebelles du M23 dans le territoire voisin de Rutshuru, n'ont reçu aucune assistance et sont dépourvus de tout. Il demande au gouvernement congolais et aux humanitaires de leur apporter une aide d’urgence, afin de leur permettre de faire face à la famine. Il se dit inquiet de voir chaque jour, de nouvelles personnes venir s’installer sur ces sites, alors que celles qui y vivent déjà manquent de tout. Selon lui, depuis le début de cette année, plusieurs personnes sont mortes de faim sur ce site. « Depuis octobre 2022 vraiment, il n’y a eu que quatre organisations humanitaires qui nous ont assistés ici à Kanyabayonga. Depuis le 6 mars 2024, on est maintenant à 24 décès ” ; explique Richard Kalume. Richard Kalume exprime son inquiétude face à ce qu'il considère comme une forme d'indifférence du gouvernement à l'égard de la souffrance des personnes vulnérables. Il prend pour exemple le silence du ministère des affaires sociales, qui d’après lui, n'a jamais pris la peine de se rendre sur le site pour comprendre leur situation. En outre, il invite les organisations humanitaires à se concentrer sur le site de Kanyabayonga, soulignant que la vie de ces milliers de personnes est empreinte de désespoir
- Entrepreneuriat des jeunes dans les provinces de Lualaba et du Haut-Lomami
Alors que le système de "j'ai l'honneur", ancienne mode qui consiste au dépôt des lettres de demande d'emploi un peu partout avec espoir de toquer un jour sur la bonne porte. Une Pratique qui n'a pas réussi à faire des preuves dans un marché de l'emploi congolais qui regroupe moins d'un dixième de poste disponible pour une demande de plusieurs dizaines de milliers de chercheurs d'emploi, avec pour conséquence de plus de 70% des chômeurs. Il a donc été recommandé aux jeunes congolais de se tourner vers l'entrepreneuriat, pour être créateur d'emploi plutôt que demandeur d'emploi. Une méthode rapidement approuvée par cette jeune population vu le nombre de possibilité qu'offre un pays émergent et en quête de développement comme la RDC. Mais, dans la province de Lualaba, plusieurs jeunes préfèrent encore travailler dans les mines que d’entreprendre. C’est ce que déplorent plusieurs acteurs rencontrés par notre reporter. Pourquoi ? Nous allons en savoir tout à l’heure, dans cette émission. source RADIOOKAPI
- L’enterrement des victimes du bombardement de Mugunga reporté au 16 mai
Publié le dim, 12/05/2024 - 17:39 | Modifié le dim, 12/05/2024 - 17:39 share tweet Facebook Twitter LinkedIn WordPress Messenger WhatsApp Skype Viber Message Pinterest Email Des abris rasés et d'autres détruits par une bombe larguée, le 3 mai 2024 au site des déplacés de Mugunga, près de Goma. Le 5 mai 2024. Radio Okapi/Rosalie Zawadi Les victimes du bombardement du site des déplacés de Mugunga à Goma (Nord-Kivu) n’ont pas été inhumés ce dimanche comme prévu auparavant, ils le seront finalement le mercredi 15 mai. Cette nouvelle date est fixée par le gouverneur de province, le Général Peter Cirimwami parce que les sépulcres ne sont pas encore achevés. « Nous ne sommes pas prêts », a avoué le général Peter Cirimwami, ce dimanche à Radio Okapi. Il a affirmé que les travaux du « cimetière spécial » sont toujours en cours. Une dizaine de personnes déplacées ont été tuées, vendredi 3 mai, après qu’une bombe est tombée dans le site où elles vivaient. Selon des sources officielles, cette bombe a été larguée par les rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise, en guerre contre les forces armées congolaises au Nord-Kivu, depuis plus d’une année. Cela fait plusieurs mois que ces rebelles tiennent des positions dans la périphérie de la ville de Goma. Depuis quelques temps, Ils sont accusés par les autorités militaires et plusieurs autres sources dont les Nations unies de lancer des bombes vers la ville à partir de ces positions qu’ils occupent.
- Bureau définitif de l’Assemblée nationale : des députés de l’Union sacrée s’opposent aux candidatures de Christophe Mboso, Serge Bahati et Caroline Bemba
A quelques heures seulement de la clôture des dépôts des candidatures à l’élection des membres du bureau de l’Assemblée nationale, plusieurs députés de l’Union sacrée s’opposent à certaines candidatures alignées par le présidium de cette plate-forme politique. Ces élus, regroupés au sein du collectif des députés républicains, sont contre les candidatures de Christophe Mboso, Serge Bahati et Caroline Bemba qu’ils estiment être teintées de clientélisme et de népotisme. Ces députés se sont ainsi exprimés dans une déclaration publique faite ce weekend En effet, Christophe Mboso est le président du bureau provisoire l’Assemblée nationale et il a été président de cette même institution lors de la précédente législature. Serge Bahati est le fils de Modeste Bahati qui était président du Senat lors de la précédente législature. Caroline Bemba est la sœur de Jean-Pierre Bemba qui est vice-Premier ministre et ministre de la Défense du Gouvernement sortant. Pour le collectif des députés républicains, ces choix du présidium de l’Union sacrée violent les articles 26 et 27 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale et ne respecte pas l’équilibre géostratégique, a rapporté le député Steve Mbikayi, membre de ce collectif. Selon la liste de la composition du bureau de l’Assemblée nationale, voulue par le présidium de l’Union sacrée qui a fuité dans la presse, Serge Bahati devrait occuper la questure, Caroline Bemba serait son adjointe et Christophe Mboso siègerait comme deuxième vice-président. Les députés républicains sont contre cela et promettent donc de voter pour des candidats non alignés si le président de la République ne revoyait pas ce ticket retenu par le présidium de l’Union Sacrée. En revanche, les candidatures de Vital Kamerhe de l’UNC à la présidence, Jean-Claude Tshilumbayi de l’UDPS à la première vice-présidence, Jacques Djoli de l’AB comme rapporteur et Dominique Munongo de Ensemble, au poste de rapporteur adjoint ne posent pas de problème à ce collectif. Vital Kamerhe avait, lui, été déjà désigné candidat président de l’Assemblée nationale de l'Union sacrée avec 183 voix sur 372 lors des primaires de cette plateforme politique. Lire aussi sur radiookapi.net : Assemblée nationale : appel à finaliser les choix des candidats à différents postes Assemblée nationale : l'élection et l'installation du bureau définitif fixées au 18 mai Forum des As : « L’Assemblée nationale sous Mboso a dépensé 90,2 millions USD pour l’acquisition de 26 bus »
- La Cour des comptes a jugé, ce mardi 7 mai 2024, pour la premiere fois de son histoire, deux comptables publics pour faute de gestion.Il s’agit du comptable public Iyombo Bosengele, du ministère de
La Cour des comptes a jugé, ce mardi 7 mai 2024, pour la premiere fois de son histoire, deux comptables publics pour faute de gestion. Il s’agit du comptable public Iyombo Bosengele, du ministère de Finances et de Félicien Mulunganyi, comptable principal des recettes du district de Lukunga. Un troisième comptable public convoqué à cette audience ne s’est pas présenté pour raisons de santé. Ces comptables publics sont concretement poursuivis pour la non transmission à temps à la Cour des comptes des états financiers et pièces qui les accompagnent pour l’exercice 2020, 2021 et 2022. D’après le ministère public, les prévenus ont agi en violation des dispositions 28 et 37 du règlement général sur la Comptabilité publique. Le premier président de la Cour des comptes, Jimmy Munganga, a indiqué que ce procès a un caractère pédagogique. Il a rappeléque le défaut de transmission des états financiers constitue une faute de gestion, punissable d’une amende qui peut approcher le double de salaire brut annuel de la personne mise en cause. « Cette situation empiète à la loi organique de la Cour des comptes dans son article 30, aux alinéas 2 et 4, qui prévoit que les entreprises du portefeuille et les établissements publics transmettent à la Cour leurs comptes annuels dans les trois mois de leur adoption par l’assemblée générale, le conseil d’administration ou l’organe tenant lieu, et la Cour reçoit dans le même délai les rapports des commissaires aux comptes de ces entités », a indiqué le premier président Jimmy Munganga. Dans son réquisitoire, le ministère public a demandé que la peine maximale soit appliquée à ces comptables. Il s’agit, a-t-il expliqué, de leur retirer l’équivalent d’un mois de salaire par mois de retard de transmission des états financiers, conformément à l’article 26 alinea 3, de la Loi portant composition, organisation et fonctionnement de la Cour des comptes. Prenant la parole, les comptables publics ont justifié ce retard par la lenteur administrative qui caractérise toute l’administration publique en RDC. Ils ont demandé à la Cour de les relaxer car ce genre de retard ne se produira plus jamais. Après avoir ecouté les prévenus et le ministère public, les juges de la Cour des comptes se sont dits suffisamment éclairés. Ils ont pris l’affaire en délibéré en promettant de rendre sa décision le 7 juin prochain pour le comptable Iyombo Bosengele, et le 14 juin pour le comptable Félicien Mulunganyi. ADVERTISEMENT. SCROLL TO CONTINUE READING. Soulignons qu’au total 300 compatibles publics seront déférés devant la Cour des comptes, parmi lesquels ceux de la capitale et ceux des provinces. Au cours d’une journée porte ouverte organisée le 14 avril dernier, le premier président de la Cour des comptes a affirmé que seuls 9 entreprises et établissements publics sur 108 ont déposé leurs états financiers pour l’exercice 2023 à la Cour des comptes.