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- TRAVAIL DES ENFANTS DANS LES MINES : LA BATAILLE EST LANCEE
Une importante mission de terrain a été effectuée du 29 mai au 8 juin dans la Province du Haut Katanga. C’est dans le cadre de la lutte contre le travail et l’exploitation des enfants dans les carrières minières. Cette mission s’inscrit dans le cadre du projet relatif à la protection des enfants filles et garçons dans et autour des sites miniers, projet financé par l’Ambassade du Canada en RDC. La mission était constituée de 60 décideurs et 9 assistants psychosociaux dont 5 de la LIZADEEL. Les décideurs ont bénéficié d’une formation sur la Loi Portant Protection de l’enfant pour la formulation des mécanismes de lutte contre le travail des enfants dans les mines. Les assistants psychosociaux ont pour leur part été formés dans l’accompagnement psychosocial et la santé mentale des victimes. Le constat fait sur terrain montre clairement que dans les zones minières, les enfants sont réellement exploités. Ils sont aussi victimes des violences sexospécifiques. Plusieurs facteurs incitent les enfants à travailler dans les mines : le chômage et/ou le décès des parents, la précarité des conditions de vie et le rejet par la communauté en ce qui concerne les enfants dits « sorciers ». L’absence d’écoles accessibles et la non scolarisation des enfants accentuent cette situation. Les enfants sont très actifs dans l’exploitation artisanale des minerais à Kipushi et Kambove. A ce jour, selon les membres de la mission, les autorités locales ne prennent aucune sanction à l’encontre de certains exploitants qui jouiraient d’une certaine « immunité ». Tout ceci constitue des freins qui empêchent d’éradiquer ce phénomène en RDC. Le travail des enfants : les mesures qui s’imposent Les sites miniers doivent cesser d’être le lieu d’habitation des enfants. Les pouvoirs publics devraient prendre des mesures contraignantes afin de décourager l’achat des minerais vendus par les enfants. Le pouvoir des autorités locales doit être renforcé pour une action efficace en faveur des enfants. La création des écoles pour les enfants et des Activités Génératrices de Revenus (AGR) pour leurs parents favorisera la prévention contre le travail des enfants dans les mines, assurera la pérennité de la protection de l’enfant : cette option fait partie des mécanismes de pérennisation qui permettront d’inscrire durablement les acquis du projet dans la province du Haut Katanga pour le bien des populations vivant dans cette zone. Sara PANGASUDI
- Partenariat Missionnaires hollandais et Lizadeel
La LIZADEEL a été honorée de la visite d’une importante délégation des membres d’une église chrétienne basée en Hollande le lundi 18 juin 2018. C’est pour soulager tant soit peu la souffrance des femmes et des enfants victimes des violences sexuelles que la délégation est venue rencontrer les responsables de la LIZADEEL, dont les actions menées ne passent pas inaperçues tant sur le plan national qu’international. Les hôtes ont été reçues par le Président du Conseil d’Administration ainsi que tout le staff dirigeant de la LIZADEEL. Ils ont été informés du fonctionnement des activités déployées par la LIZADEEL au quotidien. Un échantillon des enfants violées a été mis à la disposition des psychologues membres de la délégation pour des entretiens et suivi psychologique. Après des échanges avec les responsables, la délégation s’est dite très impressionnée par le travail abattu en faveur des victimes. Elle promet d’apporter une aide morale et financière à cette cause. Le pasteur responsable de la délégation a émis le vœu qu’un partenariat soit scellé entre son église et la LIZADEEL pour encore plus d’efficacité dans son action. Encore une fois l’écho du Combat de la LIZADEEL contre les violences sexuelles ne cesse d’attirer les personnes et organisation de bonne volonté à travers le monde. Bon vent et plein succès à ce nouveau partenariat en faveur des personnes vulnérables de la RDC. « Soutenir la LIZADEEL c’est soutenir les femmes et enfants victimes des violences sexuelles » Sara PANGASUDI Coupure de Presse de la « LIZADEEL»18 / 06 / 2018
- VIOLENCES SEXUELLES : VERITABLE GANGRENE DE LA SOCIETE KINOISE
Les violences sexuelles sont un fléau qui ne cesse de se répandre en RD Congo. Ce dernier nécessite des mesures efficaces pour en venir à bout. Cette gangrène entrave sérieusement la vie des populations dans toute l’étendue du pays et à Kinshasa en particulier. Chaque jour, de nombreux cas de viols et de violences sexuelles sont signalés dans les centres d’assistance judiciaire et psychosociale (CAJEM) de la LIZADEEL à travers la ville de Kinshasa. Un appel pressant est lancé à l’endroit des autorités pour que les auteurs de ces actes ignobles subissent la rigueur de la loi et cela sans complaisance. Selon le rapport fourni par les CAJEM de la ville de Kinshasa en 2017, un total de 1.289 cas de violences sexuelles a été recensé. Parmi les victimes, 987 sont des filles de moins de 17 ans et 238 femmes. Comme défenseur actif et inlassable des victimes, la LIZADEEL a enregistré 1.271 références médicales. 1.260 victimes ont bénéficié d’un accompagnement psychologique et 731 dossiers ont fait l’objet d’une assistance juridique. Il convient de savoir que la plupart des cas recensés proviennent des communes populeuses et mouvementées de Kinshasa. Les communes qui relèvent le plus grand nombre de cas sont Ndjili, Kisenso, Nsele et Kimbaseke. Les victimes sont souvent des personnes vivant dans des familles à faibles revenus et dans des quartiers très peu sécurisés où la violence urbaine (Kuluna) bat son plein. Ces bavures sont le plus souvent commises pendant les époques de grande réjouissance populaire (171 cas en décembre et 119 cas en février). Ceci soulève encore la problématique de la sécurité de la population kinoise par la police nationale. La LIZADEEL ne le dira jamais assez, il faut que ces viols et violences cessent. C’est l’avenir de tout un pays qui est menacé et compromis par ces actes. Chères autorités à tous les niveaux, prenez des mesures contraignantes pour endiguer ce fléau de notre population. La vie de chaque personne est précieuse et sa dignité aussi. Non à la complaisance et à l’impunité des auteurs des violences sexuelles en RDC. Nous aspirons tous à une société d’égalité de droit et protectrice des valeurs humaines fondamentales. Soyons tous unis pour défendre cette cause. Sara Pangasudi
- QUE FAIT LA POLICE CONGOLAISE ? Encore un cas de violence et viol sauvage sur deux mineurs dans la
Les faits se sont déroulés dans la nuit du 07 au 08 mai 2018 dans la commune de Masina (ville de kinshasa). Ce aux environs de 03h du matin qu’un groupe des bandits armés a fait irruption dans le domicile d’une paisible famille. Pendant qu’il pleuvait, les assaillants ont coupé les antivols des fenêtres et se sont introduits dans la maison ; ils ont trouvé une mère et ses deux enfants âgés respectivement de 16 et 14 ans, ils ont commencé par piller la maison en emportant argent et biens de valeur. Après cela, ils se sont mis à tabassé les deux fillettes puis violèrent la plus petite sur place en présence de sa mère, et partirent avec celle de 16 ans qui sera à son tour sauvagement violée dans la rue par 15 personnes à tour des rôles. Un cas de trop que dénonce la LIZADEEL en frappant du point sur la table, car après plusieurs heures des séquestrations sans intervention de la police, les auteurs se sont volatilisés dans la nature et une plainte contre inconnus a été déposée au sous commissariat du marché de la liberté. La LIZADEEL est monté au créneau pour dénoncer ces actes ignobles des viols et violences en pleine capitale et elle accompagne les victimes ainsi que leur mère tout au long du processus de réhabilitation psychologique. Sara Pangasudi
- L’AMBASSADE DU CANADA REAFFIRME SON ACCOMPAGNEMENT A LA LIZADEEL
La LIZADEEL a été honorée par la visite du conseiller et chef de la coopération de l’ambassade du Canada en RDC en poste à Kinshasa, Monsieur Daniel Gagnon, le jeudi 3 mai 2018. L’hôte de marque a voulu personnellement s’imprégner du travail quotidien réalisé pour la promotion et la défense des droits des personnes vulnérables. La visite a commencée par les locaux qui abritent le siège social de la LIZADEEL dans la commune de Lingwala. Sur place, Docteur NTUMBA Fortuna chargé du suivi et évaluation a brossé un tableau succinct de l’historique et des réalisations de la LIZADEEL depuis sa création en 1994. Il a également fait un plaidoyer pour l’obtention des fonds pour la bonne marche des activités. Après Ligwala, cap sur la première clinique juridique dans la commune de Kalamu, crée en 1999. C’est dans ce site que sont réceptionnés et enregistrés les cas de violences. Les victimes y bénéficient d’une assistance psychologique et judiciaire. D’ailleurs sur place, Daniel Gagnon a pu voir une victime de viol être pris en charge par le psychologue de la clinicien. Le point de chute de la visite a été le centre transit et d’hébergement dans la commune de Mont-Ngafula. Accueilli par la responsable du centre, Mme Godelieve NTUMBA DG de FOSI a visité les installations composées des salles de cours et du dortoir. En effet, les filles accueillies au centre sont formées en coupe et couture, en esthétique et en hôtellerie et la formation s’étale sur une période de 9 mois. Mais actuellement il se pose un problème de réinsertion socio-économique des filles après leur formation , a fait savoir la responsable du centre. Environ 60 filles devraient être hébergées au centre mais le nombre des demandes d’hébergements est de plus en plus grand, d’où la nécessité d’une assistance par les partenaires. Le conseiller chef de la coopération de l’ambassade du Canada en RDC s’est dit satisfait du travail abattu par la LIZADEEL. Cette visite lui a permis de s’enquérir personnellement de la marche des activités. Il a pu échanger avec quelques bénéficiaires au centre d’hébergement et s’est rendu compte du travail qui reste à faire. « C’est un travail formidable que la LIZADEEL accompli. Je sais que la situation est difficile mais il faut continuer à avancer. Et l’ambassade du Canada est là pour vous accompagner » , a-t-il déclaré. Pour rappel, l’ambassade du Canada est l’un des partenaires de la LIZADEEL. Il a appuyé dans l’enregistrement des naissances à l’équateur et Bunia dans le projet de protection des enfants dans les mines à Bukavu, Lubumbashi et Kolwezi en concertation avec IPPF, Cordaid et ABF. Il entend cependant poursuivre son assistance dans d’autres domaines d’activités de la LIZADEEL au bénéfice des personnes victimes des violences en RDC. Ce jeudi 3 mai 2018 a également consacré la fin de la formation pour la 3e promotion. Les récipiendaires ont reçues leurs diplômes des mains de la responsable du centre, en présence du Président du Conseil Administratif, Monsieur Joseph Godé Kayembe, du Directeur Exécutif Innocent MBUMBA. C’était un moment particulièrement heureux, le couronnement d’une collaboration parfaite entre les apprenants et les formateurs, moment immortalisé par une photo de famille. Le chemin est encore long à parcourir pour venir à bout des violences faites aux personnes vulnérables. Conscient de cette réalité, La LIZADEEL compte sur l’appui de tous pour l’avènement d’une société respectueuse des droits des personnes. La visite d’un haut responsable de l’ambassade du Canada est une preuve de la reconnaissance du combat mené par la LIZADEEL en RDC Sara PANGASUDI
- LE CANADA ET LA LIZADEEL UNIS CONTRE LE TRAVAIL DES ENFANTS DANS LES MINES DE LA RDC
LE CANADA ET LA LIZADEEL UNIS CONTRE LE TRAVAIL DES ENFANTS DANS LES MINES DE LA RDC Le Foyer Lubumbashi du Pullman Hôtel de Kinshasa a servi de cadre pour la cérémonie de lancement du Projet de protection des jeunes filles et garçons dans et autour des sites miniers dans les provinces du Haut Katanga, Lualaba et Sud-Kivu le mercredi 9 mai 2018. Cette importante cérémonie a connu la participation des membres du gouvernement et de l’ambassadeur du Canada en poste à Kinshasa. En effet, le projet a été élaboré depuis 2015. Son accord de financement a été signé en juillet 2017 avec le gouvernement du Canada pour un montant total de 7 millions de Dollars Canadien pour une période de 5 ans a comme partenaire d’exécution la Fédération Internationale pour le Planning Familial (IPPF) qui est le récipiendaire principal , l’Association pour le Bien Etre Familial (ABF/ND), CORDAID et la LIZADEEL . Il s’inscrit dans sa politique d’aide internationale du gouvernement canadien en faveur des personnes vulnérables et pour accompagner la RDC dans la lutte contre le travail des enfants. Vue la complexité de la tâche à réaliser, 6 ministères du gouvernement sont impliqués (Affaires Sociales, mines, justice, EPSP, Genre, enfant et famille, Travail et prévoyance sociale). Les zones minières sont un haut lieu de prolifération des pratiques répréhensibles et dangereuses pour les enfants (Prostitution, Infections sexuellement transmissibles, grossesses précoces et non désirées, etc.). Et les enfants employés dans les mines n’ont généralement pas accès à l’éducation, ce qui porte un coup dur à leur avenir. C’est donc pour pallier à ce triste tableau que le gouvernement canadien a pris l’engagement de soutenir financièrement le gouvernement congolais dans sa lutte contre le travail des enfants à travers le Projet de protection des jeunes filles et garçons dans et autour des sites miniers dans les provinces du Haut Katanga, du Lualaba et du Sud-Kivu. « Le Canada veut pallier aux conséquences néfastes que provoque le travail des enfants en améliorant tant soit peu la situation de l’enfant congolais. Que le présent projet soit un exemple de leadership et de collaboration interministériel car 6 ministères sont impliqués. Je fais aussi un plaidoyer auprès d’autres bailleurs afin de continuer à apporter leur appui au bénéfice des enfants travaillant dans et autour des mines en RDC » (Nicolas SIMARD, Ambassadeur du Canada en RDC ) Le projet va œuvrer pour la réinsertion socio-économique des personnes travaillant dans et autour des sites miniers des provinces retenues. Cette réinsertion consistera en la création des Activités Génératrices de Revenus (AGR) pour les jeunes et le retour des enfants à l’école. Il sera aussi question de renforcer les capacités de vie courante et fournir une éducation sexuelle adéquate. Ayant faits ses preuves dans le domaine de la protection et de la défense des droits des enfants, la LIZADEEL a la lourde mission de s’activer à la vulgarisation des textes et instruments juridiques tout en veillant à leur application. Le Président du Conseil d’Administration de la LIZADEEL à côté du Chargé de la coopération de l’Ambassade du Canada en RDC Brève présentation du projet La zone d’intervention du projet couvre les provinces du Sud-Kivu, du Lualaba et du Haut Katanga. Dans la province du Sud-Kivu le projet travaillera dans le territoire de Walungu et Mwenga. Dans le Lualaba c’est Kolwezi et ses environs et dans le Haut Katanga c’est Lubumbashi, Likasi, Kipushi et les environs qui ont été retenus. Les associations des jeunes et les organisations de la société civile sont parmi les acteurs impliqués dans le projet. 180 prestataires cliniques et 140 agents communautaires. Les cibles du projet sont les enfants et les jeunes qui travaillent directement dans les mines ou autour des périmètres miniers mais aussi les populations environnantes. Ce qu’il faut savoir : Selon un rapport de l’UNICEF et de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) dans un rapport publié en 2016, 218 millions d’enfants de 5 à 17 ans sont occupés économiquement dans le monde dont 152 millions en situation de travail des enfants et 72 millions effectuent des travaux dangereux. En Afrique subsaharienne, 19,6% d’enfants est astreint au travail, soit près d’un enfant sur 5 et plus de la moitié est utilisé dans les conflits armés, l’esclavage, la prostitution, tri des déchets, trafic des stupéfiants. En RDC, selon l’ONG Groupe One, sur 50% des personnes qui travaillent dans l’extraction artisanale des mines, 75% sont des enfants âgés entre 7 et 18 ans qui ont arrêté leur cursus scolaire. Sara pangasudi (TSP) #exploitationdesenfants #protectionetdroitdesenfant #violencessexuelles #violencessurmineurenrdc