top of page

Résultats de recherche

  • Facebook
  • Instagram
  • YouTube
  • X
  • TikTok
  • WhatsApp

90 résultats trouvés avec une recherche vide

  • JOSEPH KAYEMBE : CHERS PARENTS, ATTENTION AUX PERSONNES HÉBERGÉES CHEZ VOUS !!!

    Le Président la LIZADEEL s’exprime Les actes de viols sur des enfants mineures sont récurrents dans notre société. Dans certains cas ces viols sont commis par des membres de la famille  logeant sous le même toit ou hébergés par des personnes généreuses et hospitalières comme le veut la coutume africaine. En effet ces pervers abusent de la gentillesse et de la confiance  de leurs hôtes de manière effrontée. Ces viols surviennent en l’absence et à l’insu des parents des victimes en usant  des menaces,  des brimades et des pressions psychologiques  dans le but de les réduire au le silence. La LIZADEEL enregistre chaque semaine des cas similaires. C’est pourquoi par la bouche de son Président, Monsieur Joseph Godé KAYEMBE, elle tire la sonnette d’alarme et invite les parents à plus de vigilance sur les enfants tout en veillant également sur le comportement et les attitudes des personnes qu’ils accueillent chez eux vis-à-vis des enfants. Le Président de la LIZADEEL admet qu’actuellement les valeurs familiales ont beaucoup déclinées. C’est ce déclin des valeurs qui incitent les cousins, oncles, grands-pères et autres membres de la famille élargie hébergés, à abuser des enfants mineures. Pour Monsieur KAYEMBE, c’est à juste titre que la défunte Maman OLANGI WOSHO, la Responsable de Ministère du Combat spirituel fustigeait le fait d’héberger chez soi les membres de la famille élargie qui souvent s’illustrent par des actes de viols et de pédophilie. Un appel est donc lancé aux chefs des familles de veiller à la qualité et à la moralité des personnes qu’ils choisissent de garder sous leur toit car  ne dit-on pas que la confiance n’exclut pas la contrôle ? Le Président de la LIZADEEL invite aussi les parents à inculquer à leurs enfants des valeurs morales qui les inciteront à  briser le silence et à dénoncer tout comportement inconvenant même de la part des proches de la famille. Et pour les violeurs arrêtés, ils doivent subir la rigueur de la loi afin de dissuader d’autres potentiels violeurs et réduire sensiblement ces mauvaises pratiques qui ternissent l’image de nos familles et de notre société. Le Président  Godé KAYEMBE dit oui à la solidarité familiale africaine légendaire mais non à une confiance aveugle. Il  préconise aux parents la vigilance et le contrôle  et aux pouvoirs publics de renforcer la sanction pour éviter tout acte de dépravation et de viols sur les enfants mineurs au sein de nos familles.                                                                                                                  Sara  PANGASUDI

  • LANCEMENT DE LA FEUILLE DE ROUTE NATIONALE DE L’APPEL A L’ACTION EN RDC CONTRE LES VBG

    LANCEMENT DE LA FEUILLE DE ROUTE NATIONALE DE L’APPEL A L’ACTION EN RDC CONTRE LES VIOLENCES BASEES SUR LE GENRE La LIZADEEL a participé au à la cérémonie de lancement de la feuille de route nationale de l’Appel  à l’action pour la protection contre les Violences Basées sur le Genre (VBG) en RDC. Cette cérémonie a eu lieu le mardi 5 mars 2019, au Kempinski Fleuve Congo Hôtel en présence de tous les acteurs majeurs qui œuvrent dans la lutte contre les VBG, les agences humanitaires des Nations Unies ainsi que le gouvernement congolais par le biais du Ministère du Genre. Deux temps forts ont marqués cette activités ; le panel de discussions et d’échanges et les discours des officiels. Lors du panel de discussions, un tour d’horizon a été fait sur la situation actuelle des VBG en RDC et les défis majeurs à relever. En effet, dans ce domaine, il y a des avancées considérables à noter. La RDC a ratifié plusieurs textes légaux visant à combattre les VBG et à éradiquer ce fléau en RDC. A ce jour, la RDC ne figure plus dans la liste des pays qui recrutent les enfants au sein de l’armée nationale. Mais comme défis à relever, il faut tout de même renforcer les structures de prise en charge des victimes et les rendre plus accessibles. Les actions de préventions doivent privilégier l’autonomisation des femmes et le renforcement de leurs capacités. Les textes légaux ratifiés par le pays doivent être vulgarisés pour une meilleure appropriation par la base. Le Président de la LIZADEEL lors de son intervention au panel de discussions Dans son intervention, le Président de la LIZADEEL  a mis un accent particulier sur la sanction des auteurs de viols et autres VBG. Il a aussi plaidé pour le renforcement du volet judiciaire. Monsieur Godé KAYEMBE croit fermement que la meilleure prévention contre les VBG c’est la prise des sanctions sévères contre les auteurs condamnés afin de dissuader les potentiels violeurs. Pour lui, la prison doit remplir son rôle de lieu de rééducation pour les auteurs de viols et VBG. Sans sanctions sévères, on continuera encore et toujours à décrier les actes de viols et de VBG en RDC. De gauche à droite : Le Représentant de l’Union Européenne, l’Ambassadeur du Canada, la Ministre du Genre et le Représentant Pays de L’UNFPA A l’issue de ces travaux, l’Union Européenne qui tenait les rênes de l’Appel à l’action sur le plan mondiale, a passé le relais au  Canada qui en assure désormais la présidence. Selon l’Ambassadeur du Canada en en RDC, Monsieur Nicolas SIMARD, son pays va continuer à promouvoir le changement et renforcer les capacités des différents acteurs dans la lutte contre les VBG. Il promet de pérenniser et de consolider les acquis de la présidence de l’Union Européenne dans ce domaine. Et la ministre du Genre, Madame Chantal SAFOU LOPUSA a salué le passage de flambeau entre l’Union Européenne et le Canada. Elle se dit satisfaite que cette cérémonie se soit déroulée durant le mois de mars, mois dédié à la femme. Il faut certes rappeler que l’Appel à l’action est une initiative mondiale initiée depuis 2013 par la Suède et le Royaume Uni. D’après le Représentant l’UNFPA en RDC, le Docteur Sennen HOUNTON, l’Appel à l’action capitalise aujourd’hui plus de 82 membres dont les Organisations Internationales, les États et les ONG. Il se focalise sur 6 résultats que sont les politiques et les normes ; la coordination ; l’efficacité ;  la mobilisation des ressources ; la qualité des services rendus aux victimes et la transversalité. Il se veut être un cadre où les acteurs esquissent des solutions en matière de protection et de prévention contre les VBG. Photo de famille des différentes personnalités présentes à la cérémonie En RDC, l’appel à l’action compte 77 acteurs parmi lesquels figure en bonne la LIZADEEL. Et la feuille de route nationale est un instrument de la stratégie nationale de lutte contre les Violences Sexuelles Basées sur Genre. Elle sera utilisée comme un outil pour la mise œuvre des activités conjointes appliquant une approche de « Nexus» entre l’action humanitaire, la stabilisation et les efforts de développement.                                                                                                                            Sara PANGASUDI

  • LA LIZADEEL PREND UNE PART ACTIVE AU PANEL SUR LES DEFIS CONTRE LES VIOLENCES SEXUELLES EN RDC

    Un important panel  sur les défis actuels dans la prise en charge des survivantes des violences sexuelles en RDC  s’est tenue le lundi 10 décembre 2018 en la résidence de l’Ambassadeur de Suède en RDC. Cette activité qui a réuni des acteurs majeurs de la lutte pour la promotion et la défense des victimes des violences sexuelles s’est déroulée en marge de la célébration de la journée internationale des droits de l’homme, de la fin des 16 jours d’activisme contre les violences à l’égard des femmes et des filles et de la cérémonie de remise du Prix Nobel de la Paix 2018 au Docteur Denis MUKWEGE à Oslo en Norvège. Les défis dans l’accompagnement judiciaire des victimes La LIZADEEL qui est un acteur important dans ce domaine a pris une part active aux travaux dudit panel par le biais de son Président, Monsieur Joseph Godé KAYEMBE, une figure de proue et défenseur intrépides de la cause des personnes violées et victimes des violences et discriminations basées sur le Genre en RDC. Dans son allocution, le Président de la LIZADEEL s’est appesanti sur l’assistance légale des victimes des violences sexuelles. Pour Monsieur KAYEMBE, la meilleure prévention des violences sexuelles reste la réhabilitation judiciaire des victimes d’aujourd’hui. Dans ce volet le Président de la LIZADEEL a mis en évidence les défis à relever. Parmi ces défis figurent la banalisation, la complaisance et la légèreté dans le traitement des cas violences sexuelles par les magistrats et des policiers ; la corruption du personnel judiciaire et de sécurité ; le coût exagéré des procédures à charge des victimes ; la non-exécution des jugements par manque de moyen ; la faible vulgarisation des jugements de condamnation des auteurs des violences sexuelles ; la faiblesse des textes de loi en la matières ; l’absence d’engagement des magistrats et de la police quant à la répression des violences sexuelles ; le manque de dénonciation des cas vécus par la population et les autorités municipales ; etc. Autres défis à relever Les autres intervenants du panel se sont penchés sur les volets sanitaires, structurels et de réinsertion socioéconomique des survivants. Pour ces différents volets, les défis majeurs se rapportent à l’accessibilité des victimes  aux soins médicaux ; la carence en personnel qualifié, le manque de vulgarisation quant au certificat médico-légal ; la prise en charge holistique des survivantes ; l’insécurité persistante ; la pauvreté grandissante dans les milieux de base ; les coutumes rétrogrades et la stigmatisation des survivantes par les membres de leurs communautés de base et l’inadéquation des kits de réinsertion. Les solutions proposées Les panélistes ont proposé des solutions concrètes aux défis relevés dans les différents volets abordés. Tous se sont mis d’accord que pour y arriver la lutte contre l’impunité s’impose comme solution principale pour mettre fin aux violences sexuelles. Le Président de la LIZADEEL a préconisé la mise en place d’un cadre de concertation entre acteurs de la lutte contre les violences sexuelles et les autorités judiciaires et la création d’un observatoire de mise en œuvre des lois spécifiques contre les  violences sexuelles. Il a aussi mis l’accent sur la nécessité de la révision de la loi portant protection de l’enfant et la création d’une loi sur le respect de l’intégrité physique de la femme, la lutte contre la corruption des magistrats et du personnel judiciaire. La publication des jugements de condamnation des auteurs des violences sexuelles permettra de dissuader les violeurs potentiels. La sensibilisation des autorités et services de sécurité  en vue d’obtenir un engagement massif dans la lutte contre les violences sexuelles. Il a aussi demandé aux partenaires d’allouer des moyens financiers conséquents aux cliniques juridiques et aux ONG locales pour multiplier les campagnes de sensibilisation. S’agissant des autres défis, les panélistes ont plaidé pour le rapprochement des centres de prises en charges des survivantes qui sont souvent trop éloignés ; la formation des spécialistes pour la prise charge ; la mise en place des centres de services intégrés en charge de relayer les différents projets à long terme ; l’implication des communautés locales dans le lutte contre toute forme de discrimination faites aux survivantes et l’adéquation des kits de réinsertion des survivantes pour une meilleure autonomisation. C’est fort de toutes ces recommandations pertinentes que les travaux de ce panel se sont clôturés. En effet, c’est grâce à l’Ambassade de Suède que les travaux de ce panel  ont eu lieu à Kinshasa. C’est une preuve marquante de l’engagement de la Suède à la lutte contre les violences sexuelles en RDC et pour le bien être des survivantes qui ont aussi droit à une vie meilleure comme tout être humain                                                                                                                                                                   Sara PANGASUDI

  • LA LIZADEEL FELICITE LE DOCTEUR DENIS MUKWEGE PRIX NOBEL DE LA PAIX 2018

    Remise du prix de la paix au Docteur Denis MUKWEGE ce lundi 10 décembre 2018 à OSLO en Norvège. A Kinshasa la cérémonie a été retransmise en direct et suivi par plusieurs personnalités et responsables des représentations diplomatiques en pose à Kinshasa en la résidence de l’ambassadeur de Suède dans la commune de la Gombe. En effet la communauté internationale célèbre le 10 décembre de chaque année la journée Internationale des droits de l’homme et la fin des 16 jours d’activisme contre les violences faites à la femme. C’est donc en ce jour mémorable que le Docteur Denis MUKWEGE, un digne fils de la RDC et de l’Afrique a été honoré en recevant le prix Nobel de la paix. Ce prestigieux prix lui a été remis au regard de son engagement en faveur des femmes et des filles violées voilà près de 20 ans maintenant suite aux conflits armées récurrents à l’Est de la RDC. Ce médecin gynécologue obstétricien à l’Hôpital général de référence de Panzi dans la Province du Sud Kivu a restaurée de milliers des femmes et des filles violées de façon barbare par des miliciens. Ces victimes souvent utilisées comme armes de guerres ont retrouvées la joie de vivres grâce aux soins qu’ils ont reçus du Docteur MUKWEGE. Dans l’exercice de son travail il a pratiqué de centaines d’opérations chirurgicales  et réparé de nombreux cas de fistules urogénitales. Ces survivantes ainsi guéries sont de nouveau utiles à la société et deviennent des acteurs non négligeables de la vie au sein de leurs communautés de base. Dans son mot de circonstance, le Docteur MUKWEGE a invité la communauté internationale à plus d’actions en faveur des victimes des violences sexuelles. Pour lui, ce prix Nobel n’aura réellement de valeur que s’il peut transformer concrètement la vie des victimes de par le monde et contribue à ramener la paix dans nos pays. Il l’a dédié à toutes les victimes de violences sexuelles à travers le monde. Il pense que le seul moyen de mettre fin à cette spirale de violences ignoble c’est de mettre fin au règne de l’impunité en sanctionnant les auteurs. « On ne peut pas construire la paix sans justice ni réparation » a-t-il souligné.  Il a aussi remercié tous ceux qui l’on soutenu dans ce combat et invite la communauté internationale à continuer à œuvrer pour soulager les peines des victimes des violences sexuelles. Il convient de savoir que pour l’année 2018 le prix Nobel de la Paix a été décerné au Docteur Denis MUKWEGE de la RDC et à Nadia MURAD de l’IRAK qui a elle aussi été victime de violence sexuelle. La cérémonie s’est déroulée à OSLO en Norvège en présence des membres des familles royales de la Norvège et de la Suède. Et à Kinshasa ce sont les membres des représentations diplomatiques en postes sur place qui ont en direct la retransmission. La LIZADEEL aussi était présente par son Président Joseph Godé KAYEMBE pour saluer et honorer à sa juste valeur le couronnement du combat du Docteur MUKWEGE en faveur des femmes et des filles victimes des violences sexuelles. On ne le dira jamais assez, la lutte contre les violences sexuelles c’est une affaire de tous. La LIZADEEL se réjouit et félicite le Docteur MUKWEGE pour ce prix et continuera à mener des actions pour que les violences sexuelles soient éradiquées de la RDC. Félicitations au Docteur Denis MUKWEGE, toute la RDC et l’Afrique te dit merci pour tout. Sara PANGASUDI

  • 20 CAS DE VIOLS PRIS EN CHARGE PAR LA LIZADEEL A KINSHASA

    Près de 20 cas de viols ont été signalés à la LIZADEEL durant la semaine du 26 novembre au 3 décembre 2018. Ces cas ont été documentés par les CAJEM de Gombe, Selembao, KImbanseke, Mont Ngafula et Kisenso. L’âge des victimes varie entre 14 et 26 ans. Le plus grand nombre de cas a  été enregistré par le CAJEM de Kimbanseke (7cas) dont un cas de viol commis par un sur 3 filles triplets d’une même famille âgées de 17 ans et un autre cas de viol commis par le diacre d’une église sur une fille mineure âgée de 14 ans. On note également 2 cas d’incestes rapportés par les CAJEM de Kimbanseke et de Mont Ngafula. S’agissant de l’aide apporté aux victimes par la LIZADEEL, il convient de savoir que la majorité des victimes ont été référés médicalement dans les centre de santé et hôpitaux partenaire de la LIZADEEL pour des soins appropriés. 3 cas ont été portés au Tribunal pour Enfant et les victimes bénéficient de l’assistance juridique des avocats de la LIZADEEL pour que justice soit faite. En effet dans le volet psychologique, toutes les victimes enregistrées cette semaine ont été  pris en charge par les psychologues de la LIZADEEL. Pour preuve l’une d’entre recensée par le CAJEM de Kisenso a pu reprendre le chemin de l’école après quelques séances de thérapie avec les psychologues de la LIZADEEL, ce qui est très encourageant. Le chemin est encore long mais la LIZADEEL reste fidèle à sa mission de venir en aide aux victimes de viols et violences sexuelles en RDC afin de leur redonner le sourire et une raison de vivre.                                                                                                                                Sara PANGASUDI

  • LA LIZADEEL LUTTE CONTRE LES VIOLENCES SEXUELLES ET AGIT EN FAVEUR DES PERSONNES VULNÉRABLES EN RDC

    Les CAJEM de la LIZADEEL de la ville de Kinshasa ont enregistrés environ 8 cas de viols durant la semaine du 5 au 12 novembre 2018. Ces cas ont été documentés par les CAJEM de Kimbanseke, Kisenso, Lingwala, Masina et Kalamu. L’âge des victimes varie de 13 à 22 ans. Parmi les cas enregistrés, il y a celui rapporté par le CAJEM de Kisenso où une fille de 15 ans a été violée et enceintée par son cousin âgé de 24 ans. Le violeur armé d’une machette a menacé la victime en l’absence de ses parents avant de la violer brutalement par la suite. Il est actuellement détenu au parquet de Kinshasa Matete. La victime ainsi que sa famille ont sollicité l’accompagnement juridique de la LIZADEEL par le biais de ses avocats. Ces deniers sont à pied d’œuvre pour que la victime obtienne réparation suite au tors qui lui a été causé. Un autre cas flagrant de viol a été documenté par le CAJEM de Lingwala. Les faits se sont déroulés en date du 22 octobre 2018 dans la commune de Bumbu vers 19 heures. La victime déclare avoir été interceptée en pleine rue par un jeune homme identifié comme étant un Kuluna armé d’une machette. Elle a ensuite été emmenée dans une école où elle a été violée dans une salle de classe. Le violeur a été arrêté et se trouve actuellement au Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Makala et son procès a déjà débuté. Pour ce cas aussi, la victime et ses proches ont requis et obtenu l’appui des avocats de la LIZADEEL pour toute la durée du procès qui est en cours. Outre les cas de viols, la LIZADEEL a aussi documentés des cas d’enfants en situation difficile dont des jumeaux âgés de 2 ans abandonnés dans un marché dans la commune de Kimbanseke. Des démarches sont menées par la LIZADEEL  pour que ces enfants soient recueillis dans un orphelinat de la ville de Kinshasa. Dans le volet du suivi et de la prise charge psychologique, on note quelques avancées positive dans le chef des victimes. En effet, une des victimes accueillie par la CAJEM de Kintambo il y a quelques semaines se remet progressivement du traumatisme subi à la suite du viol qu’elle a connu. D’après les psychologues de la LIZADEEL qui l’accompagnent, la jeune survivante âgée de 20 ans a repris confiance en soi et manifeste de l’attachement vis-à-vis d’autres personnes, plus particulièrement sa mère. Le repli sur soi a laissé place à la joie de vivre et à la détermination à aller de l’avant. Mais la thérapie poursuit son cours jusqu’à ce que la victime soit totalement rétablie. Le travail continue à la LIZADEEL avec l’aide et l’appui de tous ceux qui militent pour le bien-être des personnes vulnérables en RDC. Sara PANGASUDI

  • « REVUE HEBDOMADAIRE DES CAS DE VIOLS A KINSHASA » Un vieillard de 89 ans Viol une petite fille de 1

    Environs 13 cas de viols ont été recensés pendant la semaine du 29 octobre au 5 novembre par les différents CAJEM de la LIZADEEL à Kinshasa. Ces cas ont été documentés par les CAJEM de Kalamu, Ndjili, Nsele, Kimbanseke et Selembao. L’âge des victimes varie de 10 à 18 ans. Le cas le plus frappant a été documenté par la CAJEM de Ndjili où une fille de 10 ans a été violée par un vieillard de 89 ans qui n’est nul autre que le bailleur de la maison que loue sa famille. Le vieux pervers a usé de pression psychologique sur la victime en utilisant une machette. Il l’a menacé de la tuer si elle refusait de coucher avec lui et l’a contraint à garder le silence. Mais la victime a tout raconté à ses parents le lendemain à cause des douleurs atroces qu’elle ressentait. Une plainte a été déposée à la police et le violeur est actuellement aux arrêts en attendant le procès. Le dossier est confié aux avocats de la LIZADEEL pour le suivi judiciaire. La victime a été référée médicalement par la LIZADEEL au Centre de santé de Badara et bénéficie aussi d’un accompagnement par les psychologues de la LIZADEEL pour son rétablissement. Le CAJEM de Kalamu a signalé un cas d’inceste sur une fille de 13 ans, violée par son cousin de 17 ans. L’auteur est en fuite mais une plainte a été déposée à la police afin que le violeur soit retrouvé et réponde de ses actes. 2 cas de viols collectifs perpétrés par des Kuluna sur des filles d’une même famille ont été enregistrés par les CAJEM de Selembao et de Nsele. Un autre cas recensé par le CAJEM de Kimbanseke fait état d’une élève de 14 ans violée dans l’enceinte de l’école par ses camarades de classe  plus âgés. Pour tous ces cas, les victimes ont été référées médicalement dans différents hôpitaux partenaires de la LIZADEEL. Certains cas  référés en justice font l’objet de l’accompagnement judiciaire par les avocats  de la LIZADEEL. Sur le plan psychologique, les psychologues de la LIZADEEL poursuivent les séances thérapeutiques avec les victimes en vue de leurs rétablissements. Cette semaine près de 6 victimes ont été suivies par les psychologues. Celles-ci présentent des signes d’amélioration par rapport à leur état initial et reprennent graduellement le cours normal de leur vie pour certaines en reprenant le chemin de l’école. Le chemin est encore long, toutefois, la LIZADEEL s’active encore et toujours pour redonner la joie de vivre aux victimes ou survivantes des violences sexuelles grâce aux actions posées en leurs faveurs en accord avec sa noble mission de soulager les peines des personnes vulnérables.                                                                                                                      Sara PANGASUDI

  • COUP DE PROJECTEUR SUR L’ACTIVITE HEBDOMADAIRE DES CAJEM

    Cette semaine les CAJEM de la LIZADEEL de la ville de Kinshasa ont enregistrés près de 16 cas de viols. L’âge des victimes varie de 3 à 20 ans. Parmi ces cas documentés il y a 2 cas d’attouchements sur mineurs. Ces cas ont été documentés par les CAJEM de Kalamu et de Kimbanseke. Un cas d’inceste a été documenté par la CAJEM de Kintambo. Les psychologues se sont attelés au suivi psychologique de quelques victimes dont notamment les 3 filles violées par leur père rapporté la semaine dernière. En effet, il est à noter avec beaucoup de peine des cas d’attouchements sexuelles sur mineurs. Le premier cas et celui d’une fillette de 3 ans victime qui se faisait pénétrer  les doigts dans son appareil génital par un autre enfant de 10 ans. Ce cas documenté par le CAJEM de Kimbanseke a été porté devant le tribunal pour enfant. L’autre cas d’attouchements sur mineur a été commis  par un homme de 45 ans sur une fille de 7 ans. Pour ce cas documenté par le CAJEM de Kalamu, le pervers usait de menaces sur la petite afin d’accomplir sa sale besogne. Heureusement qu’il est actuellement aux arrêts à la Prison de Makala. La LIZADEEL a aussi accompagné médicalement de façon intensive une victime âgée de 20 ans victime de viol et d’un avortement qui on fallut lui coûter la vie. Son état sanitaire est désormais hors de danger et elle a été réinsérée dans le cadre familial. En dehors des cas de viols, l’on signale un évènement heureux à la LIZADEEL. Il s’agit de la réinsertion à la vie active d’une victime qui a séjournée au Centre de transit de la LIZADEEL située dans la commune de Mont Ngafula. La bénéficiaire remercie la LIZADEEL pour la formation et l’accompagnement reçue tout au long de son passage au Centre de transit et se dit maintenant apte à se lancer dans la vie active pleine d’énergies positives et de motivation pour sa réussite. On ne le dira jamais assez, la LIZADEEL œuvre et continuera à œuvrer pour la défense et la protection et l’accompagnement des personnes vulnérables victimes des violences et des discriminations de tout genre et les faits le prouvent de manière éloquente. Beaucoup a été fait certes mais le chemin à parcourir est encore long. Mais avec l’aide de tous la LIZADEEL peut faire plus. Sara PANGASUDI

  • CAS DE VIOLS SAUVAGE COMMIS PAR DES AGENTS DE L’EDUCATION

    L’école qui est un lieu par excellence d’apprentissage des valeurs citoyennes et de la formation intégrale de l’être humain, Ceux qui s’en occupent des responsabilités devraient faire preuve de probité morale et d’une conduite irréprochable. Nous constatons fort malheureusement que ce n’est pas toujours le cas. La LIZADEEL tire la sonnette d’alarme pour que les auteurs des actes  de viol soient sévèrement punis pour que cela serve de leçon.   En effet, le CAJEM de la commune de Kisenso a documenté un cas de viol sur une fille de 16 commis par le préfet d’une grande école de renom de cette commune de la ville de Kinshasa. Ce dernier a drogué sa victime et l’a amené inconsciente dans une maison de passe et l’a violée. C’est à son réveil le lendemain que la survivante constate qu’elle a été violée. Elle se rend au commissariat de la Police pour dénoncer le violeur. Le violeur sera arrêté à l’école et conduit au cachot. L’incivique a tenté de soudoyer les policiers afin qu’il soit libéré mais sans succès. Il est toujours en détention en attendant son procès. Les avocats  de la LIZADEEL se sont chargés de cette affaire pour que le violeur soit condamné. Une victime contracte une fistule uro-génitale après le viol commis par le Secrétaire de l’école Un autre cas de viol a été commis par un homme nommé Andy qui travaille en qualité de secrétaire dans une école de la commune de Mont-ngafula. La survivante est une jeune fille âgée de 16 ans, élève dans cet établissement scolaire. Ce cas est particulièrement frappant car la survivante a contracté une fistule uro-génital à la suite du viol. Et le violeur a fait preuve cynisme vis-à-vis de la pauvre jeune fille en abusant de la survivante non pas dans une chambre d’hôtel ou une maison de passe mais dans un ravin dans l’obscurité. La famille de la victime a porté plainte au commissariat de police. Mais la famille du violeur opposa une farouche résistance en refusant de le rendre à la police. C’est grâce à l’intervention du Procureur que l’incivique sera saisi et conduit à la police. Il est actuellement en détention en attendant son procès. Le cas est confié aux avocats de la LIZADEEL pour une assistance légale à la survivante. Ce cas nécessite des soins médicaux particuliers afin que la fistule soit réparée et qu’elle retrouve un état normal. L’école doit rester un cadre d’apprentissage des valeurs et non un lieu de débauche et de perversion. Il faut donc veiller à la qualité du personnel qui y est employé. Les délinquants et les prédateurs sexuels ne doivent pas se retrouver dans le collectif des agents scolaire et des professionnels de l’éducation.                                                                                                                            Sara PANGASUDI http://www.lizadeelinternational.org

  • PRES DE 30 CAS DE VIOLS EN 7 JOURS DOCUMENTES PAR LES CAJEM DE LA LIZADEEL

    Près de 30 cas de viols ont été enregistrés et documentés par les différents CAJEM de la LIZADEEL de la ville de Kinshasa durant la semaine du 8 au 15 octobre 2018. Le plus grand nombres des cas présentés provenaient des CAJEM Lingwala (6 cas), Njdili (6 cas), Selembao (4 cas) et Nsele (4 cas). On relève 2 cas d’enlèvement, séquestration et viol provenant des CAJEM de Nsele et Selembao et un autre cas d’enlèvement et de viol avec maltraitance physique dans un taxi provenant du CAJEM  de Kintambo et de 3 cas d’inceste  provenant des CAJEM de Lingwala et Ndjili.  DES ENFANTS EN INSÉCURITÉ DANS LE CADRE FAMILIAL La famille étant par essence un lieu d’épanouissement et de sécurité pour tout enfant perd petit à petit ses lettres de noblesses à Kinshasa. Traditionnellement connue pour être un havre de paix et un lieu de refuge, les cas recensés démontrent que le cadre familial s’est transformé en cadre infernal pour certaines victimes qui y ont subi des abus innommables. Mais la LIZADEEL s’insurge contre le mauvais traitement infligé aux victimes au sein du cadre familial et leur apporte son soutien inconditionnel.    Un cas de viol odieux et hors du commun a été enregistré par le bureau national de la LIZADEEL dans la commune de Lingwala. Trois filles d’une même famille ont été violées par leur propre père nommé LIKEMBE, âgée de 62 ans. Plus d’une personne s’interroge sur l’état mental de ce géniteur qui s’est accoutumée à violer de manière systématique ses propres filles âgées respectivement de 13, 10 et 6ans  sans aucun scrupule. Les fait renseignent que ce psychopathe n’en est pas à son premier forfait. En son temps il abusa de sa fille aînée de 21 ans qu’il engrossa à 2 reprises. Actuellement cette dernière vit à Lufu dans le Kongo Central près de la frontière angolaise avec sa mère. Les trois dernières ont elle aussi subi le même traitement dégradant de la part de leur père. Elles se sont résolues de garder silence imposé par leur bourreau qui usait de menaces et de violences physiques. Le violeur a été pris en flagrant délit par l’une des voisines qui observait les fait du haut de la fenêtre de sa chambre. Le criminel est actuellement aux arrêts en attendant son procès. La LIZADEEL a volé au secours des victimes en les référant à l’Hôpital militaire du Camp Lufungula. De ces trois victimes, c’est la cadette de 6 ans qui se trouve dans un état inquiétant car elle a contractée plusieurs Infections graves et sévères qui exigent des soins particuliers et suivi permanent.  En effet ce cas mérite d’être bien traité par la justice et que ce violeur de père passe le reste de ses jours derrière les barreaux. Et les avocats de la LIZADEEL sont à pied d’œuvre pour que justice soient faite en faveur de ces pauvres victimes. La LIZADEEL apporte son assistance à une victime traumatisée Le Centre d’Assistance Judiciaire et Psychosociale pour Mère et Enfant CAJEM en sigle clinique juridique de la LIZADEEL de la commune de Nsele avait récemment enregistré un cas de viol sur fille de 13 ans. La victime a été kidnappée et  violée par un homme de 34 ans nommée Francis. Après ce viol accompagné de violence physique la victime est rentrée chez ses parents en larmes. Pendant qu’elle expliquait le drame qu’elle venait de connaitre sa propre mère après l’avoir entendu, l’a non seulement insultée mais aussi torturée. Le cadre familial supposé être un havre de paix pour la survivante s’est transformé en véritable enfer. La jeune fille totalement déséquilibrée va se réfugier chez son oncle car selon elle sa mère s’est révélée être plus cruelle que son violeur. Selon les rapports des psychologues de la LIZADEEL qui l’ont accompagné la survivante, la jeune fille se trouve dans un état de stress traumatique. Elle a développé un sentiment de culpabilité, de déni et de rejet, surtout à l’endroit de sa mère. Elle a aussi été envahie par la peur la colère et la déception. Pour l’aider les psychologues de la LIZADEEL ont usé de la thérapie de soutien, la psychoéducation et la relaxation. Si un enfant se retrouve en insécurité dans sa propre famille l’on se demande bien où va la société congolaise et comment entrevoir des lendemains meilleurs pour la jeunesse. SARA PANGASUDI http://www.lizadeelinternational.org

  • RÉCITS DE QUELQUES CAS DE VIOLS ENREGISTRES A KINSHASA

    La LIZADEEL s’active fait de la lutte contre les viols et violences sexuelles son cheval de bataille. Chaque jour les CAJEM enregistrent des nouveaux cas d’abus qui nécessitent une prise en charge et un accompagnement médical, psychologique ou judiciaire. Cette semaine, environ 15 cas ont été documentés par les différents CAJEM de la ville de Kinshasa. Il faut noter que pour la majorité, ce sont des cas des viols sur mineurs vivant essentiellement dans les communes populeuses de la ville de Kinshasa (Masina, Kimbanseke, Ndjili, Selembao, Nsele). Et la plupart des victimes sont issues des milieux défavorisés  où règne  l’insécurité. Parmi les cas saillants relevés il y a celui rapporté par la CAJEM de la commune de la Nsele. La victime est une jeune fille de 16 ans qui a contractée une grossesse à la suite de son viol. Elle a été référée médicalement par le LIZADEEL au centre de santé de Badara et l’auteur du viol est actuellement recherché par la police. Le CAJEM de Selembao a documenté et accompagné une jeune fille mineure séquestrée, violée et rendue grosse par un mécanicien de 35 ans, père de 3 enfants. Pour ce cas, une plainte a été déposée et le collectif des avocats de la LIZADEEL de chargent de l’assistance judiciaire pour que la victime obtienne réparation. En effet, pour abuser de leurs victimes actuellement, le mode opératoire des violeurs consistent à l’usage de la violence physique ou avec armes des drogues et somnifères. Ces victimes sont  donc souvent violées dans un état d’inconscience ou de traumatisme. Les recensés par les CAJEM de Nsele et Kimbanseke en sont la preuve. La LIZADEEL continuent d’accompagner toutes ces victimes par une assistance médicale, psychologique et judiciaire par le biais de ses avocats. La question des violences sexuelles étant une affaire qui implique toute la communauté, chaque citoyen a la responsabilité de dénoncer les auteurs afin que justice soit rendue en faveur des victimes                                                                                                                     Sara PANGASUDI

  • SIX HOMMES SÉQUESTRENT ET VIOLENT DEUX FILLES MINEURES A N’SELE

    Deux jeunes filles âgées de 13 et 14 ans ont  été enlevées, séquestrées puis violées pendant plusieurs jours par six hommes au quartier Mikonga, dans la commune de la Nsele. Les deux  victimes racontent qu’elles accompagnaient une de leur ainée du quartier à Nganda yala quand six hommes les ont enlevées et droguées. Elles ont été amenées inconscientes dans le quartier Mikonga où elles ont été violées à plusieurs reprises  pendant  des longs  jours par leurs ravisseurs. Le cas a été documenté par Le CAJEM de la LIZADEEL de Kinkole. Les deux jeunes victimes ont été référées  pour les soins appropriés au Centre hospitalier de Badara. Malheureusement l’une des victimes, celle âgée de 14 ans est tombée enceinte à la suite de ce viol.  Elles ont aussi bénéficié de l’accompagnement psychologique par les psychologues de la LIZADEEL. Deux membres de ce groupe des violeurs  ont été arrêtés et sont actuellement détenus au Parquet de Grande Instance de Kinkole en attendant le procès.                                                                                                                         Sara PANGASUDI

bottom of page